Des mémoires, un roman et une collection
Mémoires et roman
Ses Rencontres et entretiens, son Journal d'un bibliophile, ses Propos d'un castor, relatent tous plus ou moins la vie d'antan qu'a connu Lambert, ou de personnages plus anciens qu'il a côtoyés ou sur lesquels il s'est informé.
Son roman L'Innocente victime paru en feuilleton dans Le Droit d'Ottawa en septembre 1936, raconte la vie d'un franco-américain, qui fera la Guerre de sécession, et qui reviendra finalement au Canada. Cela a une forte connotation auto-biographique (bien que Lambert ne fit pas la Guerre de sécession).
Ces mémoires et ce roman visent tous, d'une manière ou d'une autre, à sauvegarder, transmettre, encourager soutenir la culture traditionnelle des francophones d'Amérique.
Une collection de 4000 livres!
Adélard Lambert céda son inestimable collection de livres à l'Association-canado-américaine de Manchester en 1918. Elle comprenait environ 4000 livres. Après avoir été hébergée dans l'édifice de l'Association (photo ci-dessus) elle déménagea au St-Anselm College, toujours à Manchester.
Le collectionneur mentionnera dans son Journal d'un bibliophile, publié à Drummondville en 1927, qu'il s'agit pour lui d’une «séparation». Il ajoute aussi qu'il n'y avait pas de «doubles» dans sa collection, une flèche à la réputée collection de Philéas Gagnon de Québec (Collection Gagnon. Ville de Montréal), avantagé par le salaire, le métier et le domicile... . Tiré de Propos d’un bibliophile : Adélard Lambert (1867-1946), Serge Duhamel, Libraire-antiquaire, Drummondville 1993.
Le Journal d'un bibliophile, par Adélard Lambert, aux imprimeries du journal La Parole, en 1927.